KYC : Tout ce que vous devez savoir sur la vérification d'identité en crypto

Le KYC, la vérification d'identité exigée par les plateformes de cryptomonnaies pour confirmer qui vous êtes. Also known as Know Your Customer, it is a legal requirement that links your real identity to your crypto activities, helping prevent fraud, money laundering, and terrorist financing. Si vous avez déjà ouvert un compte sur Binance, Kraken ou même un exchange plus petit, vous avez dû passer par cette étape. Pas de choix. Pas de workaround. C’est une porte que vous ne pouvez pas contourner si vous voulez acheter, vendre ou échanger des cryptos avec des monnaies classiques.

Le KYC n’est pas qu’une formalité. Il change complètement la façon dont vous interagissez avec le monde crypto. Sans KYC, vous êtes limité aux plateformes décentralisées ou aux P2P, où les risques sont plus élevés et les liquidités plus faibles. Avec KYC, vous accédez à des marchés plus profonds, à des outils comme les staking, les airdrops éligibles, et même les ETF crypto. Mais en échange, vous donnez des documents : une pièce d’identité, une preuve de domicile, parfois un selfie avec votre carte. C’est un compromis : plus de sécurité pour vous, plus de traçabilité pour les autorités.

Les réglementations crypto ont forcé cette évolution. En Europe, le RGPD encadre comment vos données sont stockées, mais le KYC reste obligatoire. Même si vous habitez en France, au Canada ou en Australie, les exchanges doivent respecter les règles locales. La Banque centrale du Koweït ou l’Égypte ont interdit les cryptos, mais dans les pays où elles sont légales, le KYC est la règle. Et ça ne va pas s’arrêter. Les nouvelles lois, comme MiCA en Europe, vont renforcer encore cette exigence. Vous ne pouvez pas dire que vous n’étiez pas au courant.

Et si vous refusez le KYC ? Vous pouvez toujours utiliser des plateformes non régulées, mais vous risquez de vous retrouver bloqué sur des projets comme les airdrops de MTLX, Polytrade ou EPCOIN — tous exigent une identité vérifiée. Certains tokens tokenisés, comme GLDX ou WXTM, ne peuvent même pas être échangés sur les grands exchanges sans KYC. Même les programmes de récompenses comme Maiar EarnDrop ou KALATA CMC demandent que vous soyez identifié. C’est devenu la norme. Pas parce que les exchanges sont méchants, mais parce que la loi les oblige.

Le KYC n’est pas parfait. Il peut être lent, frustrant, parfois incohérent entre les plateformes. Mais il est là pour rester. Ce n’est pas un obstacle à la liberté crypto — c’est la condition pour y participer sans risque légal. Les articles ci-dessous vous montrent comment gérer cette étape, quelles plateformes sont les plus transparentes, et comment éviter les arnaques qui se cachent derrière des faux KYC. Vous allez découvrir ce qui est réel, ce qui est une arnaque, et comment protéger vos données tout en restant actif sur le marché.

  • nov., 5 2025
  • 21 Commentaires
Violations KYC d'Upbit : 500 000 cas de non-conformité dans la cryptomonnaie sud-coréenne

Plus de 500 000 violations KYC identifiées sur Upbit, la plus grande plateforme de cryptomonnaie en Corée du Sud. Une enquête historique révèle des failles systémiques dans la vérification des utilisateurs, avec des conséquences mondiales pour la réglementation.

Plus