Quand on parle de réglementation KYC, procédure de connaissance du client imposée aux acteurs de la blockchain et des crypto‑actifs. Aussi appelée Know‑Your‑Customer, elle vise à vérifier l’identité réelle des utilisateurs pour limiter la fraude et le financement du terrorisme.
Le AML, lutte contre le blanchiment d’argent est le cadre qui sous‑tend la plupart des exigences KYC : chaque collecte d’information doit pouvoir être retracée pour les autorités. En Europe, le règlement MiCA, régulation des marchés des crypto‑actifs impose explicitement des procédures KYC aux fournisseurs de services, y compris aux exchanges crypto, plates‑formes d’échange d’actifs numériques. Ainsi, la conformité KYC influence directement l’accès aux services d’échange et la capacité de lancer un stablecoin ou un Security Token Offering (STO).
Concrètement, une entité qui veut proposer un stablecoin, cryptomonnaie dont la valeur est adossée à un actif réel doit intégrer des contrôles KYC pour chaque déposant afin de satisfaire les exigences de réserves et d’audit. De même, un projet de Security Token Offering, émission de titres numériques réglementés se heurte à la double obligation AML/KYC avant même de pouvoir lever des fonds. Ce croisement explique pourquoi la plupart des articles de notre collection abordent à la fois les aspects légaux (MiCA, réglementation canadienne, coréenne) et les implications opérationnelles (processus de vérification, stockage des données, audits).
En pratique, les exigences KYC se déclinent en trois étapes clés : collecte d’identités (pièces d’identité, justificatif de domicile), validation (vérification biométrique ou vérification tierce) et conservation sécurisée des données (conformité au RGPD ou aux législations locales). Chaque étape conduit à un triple sémantique : « La réglementation KYC nécessite une vérification d’identité », « La vérification d’identité renforce la lutte anti‑blanchiment (AML) » et « L’AML conditionne l’accès aux exchanges crypto ». Ces connexions se retrouvent dans les guides sur les STO, les tokens orifiés, les airdrops et les plateformes d’échange comme BitTurk ou MethLab, où le manque de conformité a rapidement conduit à des sanctions ou à la fermeture.
Vous trouverez ci‑dessous des analyses détaillées : du guide complet sur les STO à la réglementation des stablecoins, en passant par les exigences KYC des exchanges en Europe, au Canada et en Corée du Sud. Chaque article décortique les obligations, les risques et les meilleures pratiques pour que vous puissiez appliquer la conformité dès aujourd’hui et éviter les pièges juridiques de demain.
Découvrez les exigences KYC pour les échanges de cryptomonnaies en 2025, les cadres réglementaires, les bénéfices, les fournisseurs et une checklist pour choisir une plateforme sûre.
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