Pas d'impôt sur les gains en capital sur les crypto-monnaies à Singapour

Pas d'impôt sur les gains en capital sur les crypto-monnaies à Singapour déc., 8 2025

Calculateur de Résidence Fiscale à Singapour

La plupart des particuliers peuvent bénéficier d'une exemption d'impôt sur les gains en capital sur les crypto-monnaies à Singapour. Pour en profiter, vous devez être résident fiscal selon les critères suivants :

  • Passer au moins 183 jours par an à Singapour
  • Ou avoir des liens économiques forts (emploi, logement à long terme, compte bancaire ou famille)

Résultat

À Singapour, si vous vendez vos Bitcoin, Ethereum ou tout autre crypto-actif, vous ne payez aucun impôt sur les gains en capital. C’est aussi simple que ça. Pas de déclaration, pas de calculs compliqués, pas de surprise fiscale à la fin de l’année. Pour les particuliers, c’est l’un des environnements les plus libres au monde pour investir dans les crypto-monnaies.

Pourquoi Singapour ne taxe pas les gains en crypto

Singapour ne considère pas les crypto-monnaies comme une monnaie, mais comme une propriété intangible. C’est une distinction cruciale. Dans la plupart des pays, quand vous vendez un actif - comme une action ou une maison - et que vous faites un profit, vous payez un impôt sur ce gain. Singapour, lui, n’a jamais mis en place cet impôt pour les particuliers. Même si vous achetez un Bitcoin à 20 000 USD et le vendez à 80 000 USD, vous gardez les 60 000 USD de profit sans payer un centime d’impôt.

Cette politique n’est pas un oubli. C’est une décision délibérée du Monetary Authority of Singapore (MAS), la banque centrale du pays. Depuis 2020, le cadre réglementaire a été conçu pour encourager l’innovation financière, pas pour taxer les particuliers. Le MAS ne veut pas décourager les investisseurs individuels. Il veut attirer les entreprises, les talents et les capitaux. Et ça marche.

Qui est concerné ? Les particuliers, pas les entreprises

Si vous êtes un particulier qui achète, détient ou vend des crypto-monnaies pour son compte, vous êtes totalement exonéré. Que vous échangiez Bitcoin contre Ethereum, que vous vendiez des NFT ou que vous convertissiez vos crypto en dollars singapouriens - rien ne vous est dû.

Mais attention : cette exemption ne s’applique pas aux entreprises. Si vous êtes une société qui accepte des crypto-monnaies en paiement pour des biens ou services, vous devez déclarer ces revenus comme du chiffre d’affaires et payer l’impôt sur les sociétés. Même chose si votre activité principale est le trading de crypto. Les entreprises ne bénéficient pas de l’exemption. Elles sont traitées comme n’importe quelle autre entreprise - avec un taux d’impôt sur les sociétés de 17 %, qui reste parmi les plus bas du monde développé.

Et si vous utilisez vos crypto pour acheter un café ou un téléphone ? Là encore, pas d’impôt sur le gain. Mais la transaction elle-même peut être soumise à la TVA (GST) de 8 %, appliquée au prix du bien ou service. Ce n’est pas une taxe sur la crypto, c’est une taxe sur la consommation. La crypto n’est pas taxée - c’est l’objet acheté qui l’est.

Comment Singapour se compare aux autres pays

Beaucoup de pays prétendent être des paradis fiscaux pour les crypto. Mais la plupart ont des conditions, des délais ou des exceptions.

  • Le Portugal ne taxe pas les gains si vous détenez vos crypto plus d’un an - mais si vous les vendez avant, vous payez 28 %.
  • L’Allemagne exonère les gains après un an de détention - mais vous devez prouver la durée, et les échanges entre crypto restent taxables.
  • Les îles Caïmans n’ont pas d’impôt sur les gains, mais elles manquent de cadre réglementaire clair - ce qui rend difficile d’y ouvrir un compte bancaire ou une entreprise sérieuse.
  • La Thaïlande vient d’annoncer une exemption de cinq ans, mais c’est temporaire.

Singapour, lui, offre une exemption permanente, claire, et soutenue par un système juridique solide. Ce n’est pas un paradis fiscal caché. C’est une juridiction financière mature, avec des règles transparentes. Les grandes plateformes comme Binance, Coinbase et Crypto.com ont choisi Singapour non seulement pour les impôts, mais aussi pour la stabilité.

Scène divisée : particulier achetant un café avec crypto vs entreprise entourée de papiers fiscaux et de taxes.

Les entreprises doivent se conformer - et c’est compliqué

Si vous êtes un particulier, vous avez de la chance. Mais si vous voulez lancer une bourse, un portefeuille numérique ou un service de conversion de crypto, vous entrez dans un autre monde.

Le MAS exige une licence pour toute entreprise qui fournit des services liés aux crypto-monnaies. Pour obtenir cette licence, vous devez :

  • Mettrre en place des procédures KYC (Know Your Customer) rigoureuses
  • Surveiller toutes les transactions pour détecter les mouvements suspects
  • Signaler tout cas de fraude ou d’arnaque à l’autorité
  • Employer du personnel qualifié en conformité
  • Passer par un processus d’approbation qui prend entre 6 et 12 mois

Le coût de la mise en conformité peut atteindre 200 000 SGD (environ 145 000 €). C’est cher. Mais c’est ce qui rend Singapour fiable. Les investisseurs savent que les plateformes licenciées ne sont pas des arnaques. Elles sont contrôlées. Et cette transparence attire les gros acteurs.

Comment devenir résident fiscal pour profiter de l’exemption

L’exemption ne s’applique pas à n’importe qui. Si vous habitez en France, en Allemagne ou au Canada, vous êtes toujours soumis à votre propre fiscalité. Pour bénéficier de l’impôt zéro sur les crypto à Singapour, vous devez devenir résident fiscal.

Comment ? En passant au moins 183 jours par an sur le territoire singapourien. Ou en démontrant des liens économiques forts : avoir un emploi local, louer un appartement à long terme, ouvrir un compte bancaire singapourien, ou y faire vivre votre famille. Il ne suffit pas de venir en vacances pour éviter l’impôt.

Beaucoup d’investisseurs internationaux choisissent Singapour pour cette raison. Ils ne viennent pas pour la météo. Ils viennent pour la stabilité, la sécurité juridique, et surtout - pour ne jamais avoir à payer un impôt sur leurs gains en crypto.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes

En 2024, plus de 600 entreprises de fintech étaient installées à Singapour. Parmi elles, la plupart des grandes bourses de crypto. Les volumes d’échanges locaux ont augmenté de plus de 300 % entre 2020 et 2024. Le MAS a délivré plus de 100 licences de services de paiement depuis 2020. Ce n’est pas une bulle. C’est une infrastructure.

Des rapports annuels comme le Crypto-Friendly Nations Report 2025 classent Singapour en tête des pays les plus favorables aux crypto. Les conseillers fiscaux comme Koinly, CoinLedger ou Global Citizen Solutions recommandent Singapour comme première destination pour les investisseurs en crypto qui veulent optimiser leur fiscalité.

Balance géante opposant un portefeuille crypto personnel léger à une montagne de documents d'entreprise, symbole MAS au centre.

Les pièges à éviter

Même dans un environnement aussi clair, les erreurs sont possibles.

  • Ne confondez pas résidence fiscale et résidence légale. Un visa de tourisme ne vous exonère pas.
  • Ne pensez pas que « pas d’impôt » signifie « pas de déclaration ». Si vous êtes résident fiscal, vous devez quand même déclarer vos actifs dans certains cas.
  • Ne pensez pas que les NFT ou les staking sont traités différemment. Tout ce qui est un actif numérique est soumis à la même règle : pas d’impôt sur les gains pour les particuliers.
  • Ne confondez pas Singapour avec les îles Caïmans ou les Bahamas. Là-bas, il n’y a pas de cadre réglementaire solide. À Singapour, il y en a un - et c’est ce qui le rend durable.

Et si la loi change ?

Personne ne peut garantir que Singapour ne changera jamais de politique. Mais les signaux sont clairs : le MAS continue d’investir dans la blockchain, de soutenir les projets d’innovation et de refuser toute tentative de taxation des particuliers. Le gouvernement a besoin des talents, des investissements et de la réputation de Singapour comme hub financier mondial. Taxer les particuliers en crypto, c’est risquer de les faire fuir vers d’autres pays.

La tendance est claire : Singapour renforce sa position. Les dernières réformes du Payment Services Act en 2024 ont renforcé la protection des consommateurs, pas les impôts. Les experts prédisent que Singapour restera leader jusqu’en 2030 et au-delà.

Que faire maintenant ?

Si vous êtes un investisseur individuel et que vous envisagez de vous installer à Singapour, commencez par :

  1. Évaluer votre situation fiscale actuelle
  2. Calculer combien de jours vous pouvez passer à Singapour par an
  3. Consulter un conseiller fiscal spécialisé en résidence fiscale
  4. Ne pas agir sur des rumeurs - les règles sont publiques, vérifiez-les sur le site du MAS

Si vous êtes une entreprise, contactez un cabinet juridique local. Le processus est long, mais il vaut la peine. Une licence MAS, c’est un sceau de confiance qui ouvre les portes du monde.

À Singapour, les crypto-monnaies ne sont pas un risque fiscal. Elles sont une opportunité. Et pour les particuliers, c’est l’une des seules places au monde où vous pouvez vraiment garder tout ce que vous gagnez.

Est-ce que je paye un impôt sur les gains en crypto à Singapour si je suis un particulier ?

Non. Les particuliers ne paient aucun impôt sur les gains en capital provenant de la vente, de l’échange ou de la disposition de crypto-monnaies, peu importe le montant ou la durée de détention. Cette exemption s’applique à toutes les crypto-monnaies, y compris Bitcoin, Ethereum et les NFT.

Et si je suis français et que je trade des crypto à Singapour ?

Si vous n’êtes pas résident fiscal de Singapour, vous restez soumis à la fiscalité française. L’exemption singapourienne ne s’applique que si vous êtes considéré comme résident fiscal à Singapour - ce qui implique de vivre au moins 183 jours par an sur place ou d’y avoir des liens économiques forts. Sinon, la France continue de taxer vos gains.

Les entreprises peuvent-elles aussi éviter l’impôt sur les crypto à Singapour ?

Non. Les entreprises qui acceptent des crypto en paiement ou qui font du trading de crypto comme activité principale doivent payer l’impôt sur les sociétés (17 %). L’exemption ne concerne que les particuliers. Mais le taux reste bas comparé à d’autres pays développés.

Quelle est la différence entre Singapour et les îles Caïmans en matière de fiscalité crypto ?

Les îles Caïmans n’ont aucun impôt sur les gains, mais elles manquent de cadre réglementaire solide. Il est difficile d’ouvrir un compte bancaire ou d’y lancer une entreprise sérieuse. Singapour, lui, combine l’exemption fiscale avec un système de licences strictes, des normes AML/CTF et une réputation financière internationale - ce qui le rend plus stable et plus attrayant à long terme.

Est-ce que l’achat d’un produit avec des crypto est taxé à Singapour ?

L’achat d’un produit avec des crypto-monnaies n’est pas taxé sur le gain, mais le produit lui-même peut être soumis à la TVA (GST) de 8 %. Ce n’est pas une taxe sur la crypto, c’est une taxe sur la consommation. La crypto elle-même reste exonérée d’impôt sur les gains.

Quelles sont les plateformes de crypto les plus populaires à Singapour ?

Binance, Crypto.com, Coinbase, KuCoin et Phemex ont tous établi des opérations importantes à Singapour. Elles sont toutes licenciées par le MAS, ce qui garantit un niveau élevé de conformité et de sécurité pour les utilisateurs.

Le staking ou le yield farming est-il taxé à Singapour ?

Pour les particuliers, les revenus générés par le staking ou le yield farming ne sont pas taxés, tant qu’ils ne sont pas considérés comme des revenus professionnels. Si vous le faites à titre professionnel, vous devrez déclarer ces revenus. Mais pour un investisseur individuel, ces gains restent exonérés.