China crypto ban : ce que ça signifie vraiment pour les investisseurs

La China crypto ban, l'interdiction totale des activités liées aux cryptomonnaies en Chine, décrétée en 2021 par le gouvernement chinois. Cette décision a frappé comme un coup de tonnerre : minage, échanges, transactions, tout a été bloqué du jour au lendemain. C'était pas juste une régulation, c'était une effacement complet du secteur dans le pays le plus peuplé de la planète. Ce n'était pas une mesure temporaire. La Banque populaire de Chine a ordonné la fermeture de tous les échanges locaux, a interdit le minage de Bitcoin avec des conséquences immédiates : des fermes entières ont été démontées, des milliers de mineurs ont fui vers le Kazakhstan, le Canada ou l'Émirats. Le marché a chuté de 30 % en une semaine. Et pourtant, aujourd'hui, le Bitcoin est à des niveaux record. Pourquoi ? Parce que la Chine n'a pas arrêté la blockchain — elle a juste déplacé les acteurs.

Le mining crypto Chine, l'activité de minage de cryptomonnaies en Chine, qui représentait plus de 70 % de la puissance mondiale avant 2021 a été un des premiers cibles. Pas parce que la Chine avait peur de la technologie, mais parce qu'elle ne voulait plus perdre d'électricité sur des projets non régulés. Des provinces entières comme le Xinjiang et le Sichuan, où l'électricité était bon marché, ont vu leurs fermes de minage arrêtées. Les équipements ont été vendus à bas prix, certains ont atterri en Amérique du Nord. Ce n'était pas une fin, c'était un exode. Et ce qui est intéressant, c'est que les Chinois n'ont pas arrêté d'utiliser les cryptos — ils ont juste changé de méthode. Les transactions P2P ont explosé, les wallets hors ligne se sont multipliés, et les traders utilisent des VPN pour accéder à des plateformes étrangères. La Chine n'a pas tué la crypto, elle l'a forcée à devenir plus discrète.

Le régulation crypto, le cadre légal que les États imposent aux actifs numériques, souvent pour contrôler les flux financiers et éviter le blanchiment en Chine est l'un des plus stricts au monde. Mais ce n'est pas un modèle universel. En Corée du Sud, on a vu des violations KYC à grande échelle sur Upbit. Au Koweït, on a interdit tout, mais sans les moyens de le faire appliquer efficacement. La Chine, elle, a utilisé sa machine étatique : contrôle des banques, blocage des paiements, pression sur les entreprises. Résultat ? Aucun échange chinois légal ne fonctionne aujourd'hui. Et pourtant, les Chinois restent parmi les plus actifs sur les marchés mondiaux. Ce n'est pas une contradiction : c'est une preuve que la demande est plus forte que la loi.

Quand on parle de Bitcoin Chine, l'impact de la Chine sur le prix et la distribution du Bitcoin, qui a longtemps été le principal moteur de la demande mondiale, il ne faut pas oublier que les Chinois sont les premiers à avoir adopté les cryptos en masse, bien avant les États-Unis. Même après l'interdiction, les portefeuilles chinois contiennent encore des milliards de dollars en BTC. Certains les gardent en hors ligne, d'autres les utilisent pour transférer de l'argent à l'étranger. La Chine ne veut pas de cryptos comme monnaie, mais elle ne peut pas empêcher ses citoyens de les utiliser comme outil. Et c'est là que réside la vraie leçon : la technologie ne se contrôle pas par décret. Elle se déplace, s'adapte, et continue.

Les articles que vous allez découvrir ici ne parlent pas que de la Chine. Ils montrent comment les arnaques, les échanges fictifs, les rug pulls et les airdrops exploitent les failles laissées par les régulations. Quand un pays interdit les cryptos, les escrocs viennent remplir le vide. Vous verrez comment Multi.io, MoonDex ou BitClover prospèrent dans les zones d'ombre. Vous comprendrez pourquoi les projets comme Golden Inu ou Glades survivent malgré leur manque de fondation. Et vous apprendrez à ne pas vous faire piéger quand le marché devient chaotique — comme il l'a été après la China crypto ban.

  • nov., 23 2025
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