Quand on parle du Chinese Elon Musk, un surnom donné à un entrepreneur chinois qui incarne l’innovation audacieuse dans la tech et la crypto, souvent comparé à Elon Musk pour son style et son impact. Ce n’est pas un seul homme, mais un ensemble de figures qui ont redéfini la crypto en Asie. Ce n’est pas un titre officiel, mais un label médiatique collé à ceux qui ont osé construire des infrastructures crypto en dépit des interdictions, des pressions et des doutes. Parmi eux, Zhang Yong, fondateur de Bitmain, l’un des plus grands fabricants de miniers Bitcoin au monde a été l’un des premiers à montrer qu’on pouvait rivaliser avec les géants occidentaux. Et puis il y a Bitmain, l’entreprise chinoise qui a dominé l’industrie du minage avec ses ASIC et ses usines de mining en Géorgie, au Kazakhstan et en Russie. Ce ne sont pas des start-up de garage, ce sont des usines qui consomment autant d’électricité que certaines villes.
La Chine n’a pas toujours été hostile à la crypto. Entre 2013 et 2020, elle a été le cœur battant du minage Bitcoin. Les mineurs chinois produisaient plus de 70 % du hash rate mondial. Les gens pensaient que la crypto était une mode occidentale. Jusqu’à ce que des ingénieurs chinois montrent que la blockchain, c’était aussi une question de puissance de calcul, de logistique et de gestion de l’énergie. Le Chinese Elon Musk, c’est celui qui a compris que la crypto, ce n’est pas que des tweets ou des NFT, c’est de l’ingénierie lourde. C’est celui qui a construit des fermes de minage dans des régions où l’électricité est bon marché, pas dans des bureaux de San Francisco. Et quand la Chine a interdit le minage en 2021, ce n’était pas la fin. C’était un déplacement. Ces acteurs ont simplement déplacé leurs opérations en Asie du Sud-Est, en Europe de l’Est, en Amérique du Nord. Leur modèle n’a pas changé. Seul leur emplacement a bougé.
Les articles que vous allez découvrir ici ne parlent pas de personnages célèbres ou de légendes urbaines. Ils parlent de ce qui compte vraiment : les plateformes que ces acteurs ont influencées, les exchanges comme BitTurk ou Tidex qui ont dû s’adapter aux flux de capitaux chinois, les airdrops qui ont profité aux utilisateurs en Asie, les régulations qui ont suivi les mouvements de ces entreprises. Vous trouverez des analyses sur les stablecoins utilisés pour contourner les contrôles des changes, sur les banques russes qui acceptent encore les transferts liés à la crypto chinoise, sur les projets blockchain énergie qui reprennent les modèles de Bitmain pour optimiser la consommation. Ce n’est pas une histoire de personne. C’est une histoire de système. Et ce système, il a été construit par des gens qui ne cherchaient pas la notoriété, mais la résilience. Ce que vous allez lire, c’est la trace de ce que la Chine a laissé dans la crypto — même après avoir dit non.
YILONGMA est une cryptomonnaie meme basée sur un homme chinois qui ressemble à Elon Musk. Sans technologie, sans équipe, sans avenir, elle ne vaut que quelques centimes et est absente des grandes bourses. À éviter.
Plus