loi 194/2020 – tout ce qu’il faut savoir

Quand on parle de loi 194/2020, c’est la législation française adoptée en 2020 qui fixe les règles de conformité pour les acteurs du marché des crypto‑actifs, impose aux plateformes de déclarer les transactions, définit les exigences anti‑blanchiment et précise les obligations fiscales liées aux tokens. Aussi appelée loi sur les crypto‑actifs, elle vise à protéger les investisseurs tout en offrant un cadre juridique clair aux innovateurs. Son champ d’application couvre les exchanges, les services de garde, les fournisseurs de portefeuilles et même les projets DeFi qui souhaitent opérer légalement en France. Grâce à des sanctions graduées, la loi encourage la transparence, oblige les entreprises à mettre en place des procédures internes de contrôle et impose un reporting régulier à l’autorité financière. En pratique, chaque acteur doit identifier les bénéficiaires effectifs, conserver les preuves de transaction pendant cinq ans et signaler toute activité suspecte. Cette approche lourde de détails crée une véritable barrière d’entrée pour les scams, mais elle génère aussi un besoin important de solutions technologiques pour automatiser le KYC, le reporting et la veille réglementaire. Ainsi, la loi 194/2020 s’inscrit comme un pilier de la gouvernance crypto française, où conformité rime avec opportunité pour les plateformes qui savent s’adapter.

Comment la loi s’intègre dans le cadre plus large

La réglementation des crypto‑actifs, ensemble des normes européennes et nationales qui gouvernent les tokens, les exchanges, les services de garde et les activités de financement participatif basées sur la blockchain s’appuie fortement sur la loi 194/2020 pour appliquer les exigences locales. Dans ce contexte, la loi exige le KYC, processus d’identification et de vérification des utilisateurs avant toute transaction, incluant la collecte d’une pièce d’identité, la validation d’une adresse et, selon le volume, une preuve de source de fonds, ce qui rend obligatoire la mise en place de solutions d’on‑boarding sécurisées. Parallèlement, le règlement européen MiCA, Markets in Crypto‑Assets, qui harmonise les règles au sein de l’UE, impose des exigences de capital, de transparence et de gouvernance aux émetteurs de tokens et aux fournisseurs de services influence directement l’interprétation de la loi française. En d’autres termes, MiCA crée une norme supranationale que la loi 194/2020 doit intégrer, notamment pour les stablecoins qui, sous MiCA, doivent être adossés à des réserves réelles et soumis à des audits réguliers. Cette double contrainte – nationale et européenne – signifie que les plateformes françaises doivent aligner leurs procédures KYC avec les standards MiCA, garantir la traçabilité des stablecoins, et s’assurer que leurs politiques de lutte contre le blanchiment répondent aux deux niveaux de régulation. Le résultat est un écosystème plus résilient où chaque maillon, du développeur au trader, participe à la sécurité globale du marché.

Dans la suite, vous trouverez une collection d’articles qui décortiquent chaque aspect de la loi 194/2020 : comment les exchanges français adaptent leurs systèmes KYC, quelles nouvelles obligations de reporting surgissent avec l’entrée en vigueur de MiCA, comment les projets DeFi peuvent se conformer aux exigences de capital et d’audit, et quels impacts fiscaux la loi introduit pour les gains réalisés en crypto‑actifs. Chaque guide propose des check‑list pratiques, des exemples de formulaires à remplir, des modèles de politique interne et des astuces pour automatiser la conformité grâce à des outils SaaS. Que vous soyez trader, développeur, conseiller en conformité ou simplement curieux de comprendre comment la législation façonne le quotidien des acteurs crypto, ces ressources vous donnent les clés pour rester à jour, éviter les pièges juridiques et exploiter les opportunités du marché en toute sécurité. Explorez maintenant les fiches détaillées, les études de cas et les tutoriels pas à pas qui vous aideront à naviguer dans ce paysage réglementaire en constante évolution.

  • oct., 17 2025
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