Le mining illégal, l'exploitation de cryptomonnaies sans autorisation légale. Ce n'est pas une activité technique, c'est un pari avec la justice. Au Koweït, miner des cryptomonnaies sans permis est interdit depuis 2020. Pas de discussion, pas de tolérance. Les autorités ont bloqué les serveurs, fermé des foyers, et même poursuivi des particuliers pour consommation électrique frauduleuse. Ce n'est pas une menace vide : les amendes peuvent atteindre 100 000 dinars koweïtiens (environ 330 000 $ US), et la prison est possible.
Le Koweït, un pays du Golfe avec une électricité subventionnée ne laisse pas passer les abus. L'État paie presque tout pour les citoyens — eau, gaz, électricité. Quand quelqu’un branche 20 ASIC pour miner du Bitcoin, il vole indirectement aux autres. Les fournisseurs d’énergie ont mis en place des systèmes de détection. Des techniciens viennent vérifier les compteurs. Si votre consommation explose sans raison, vous êtes ciblé. Pas besoin de preuve de crypto : la surconsommation suffit.
Les régulations crypto, les règles qui encadrent l’usage des actifs numériques au Koweït sont parmi les plus strictes du monde arabe. Même posséder des cryptos est un terrain miné. Les banques refusent les virements liés aux exchanges. Les cartes de crédit sont bloquées si elles sont utilisées pour acheter du Bitcoin. Et miner ? C’est une double infraction : fraude énergétique + activité financière non autorisée. Il n’y a pas de "zone grise". Pas de "juste pour tester". Pas de "je n’ai pas su". La loi ne fait pas de distinction.
Beaucoup pensent que miner en cachette, avec un petit PC dans leur chambre, c’est sans risque. C’est faux. Les foyers sont inspectés. Les voisins dénoncent. Les factures d’électricité sont croisées avec les données des opérateurs. Et si vous utilisez un VPN pour masquer votre activité, vous doublez votre risque : le Koweït interdit aussi l’usage de VPN pour contourner les lois. Vous êtes alors poursuivi pour deux infractions, pas une.
Il n’y a pas de projet crypto légal au Koweït qui autorise le minage. Aucune entreprise n’a reçu de licence. Aucun airdrop, aucun exchange, aucune startup n’a le feu vert. Ce qui fonctionne en France, au Canada ou au Japon, ne fonctionne pas ici. Ce n’est pas une question de technologie. C’est une question de pouvoir. Le Koweït ne veut pas que ses citoyens s’enrichissent hors du système. Il veut contrôler chaque riyal, chaque watt, chaque transaction.
Si vous êtes au Koweït et que vous avez déjà miner, arrêtez. Vos équipements ne valent rien si vous perdez votre liberté. Si vous pensez y commencer, ne le faites pas. Il n’y a pas d’opportunité ici. Juste des pièges. Les articles ci-dessous détaillent comment d’autres pays réagissent au mining illégal, comment les autorités traquent les mineurs, et pourquoi certains projets crypto disparaissent en quelques semaines quand ils croisent une loi stricte. Ce n’est pas une question de chance. C’est une question de respect des règles — même quand elles semblent injustes.
Le Koweït a interdit complètement les cryptomonnaies, de l'investissement au minage, en passant par les paiements. Une des réglementations les plus strictes au monde, soutenue par plusieurs agences gouvernementales et appliquée avec fermeté.
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