La réglementation crypto GCC, le cadre légal qui encadre les cryptomonnaies dans les pays du Conseil de coopération du Golfe. Ce terme désigne les lois et politiques adoptées par l'Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis, le Qatar, le Koweït, Oman et le Bahreïn pour contrôler l'usage, le trading et l'investissement dans les actifs numériques. Contrairement à l’Europe avec MiCA ou aux États-Unis avec une régulation fragmentée, le GCC avance avec une approche centralisée, souvent inspirée par les banques centrales et les autorités financières nationales.
Les stablecoins, des cryptomonnaies liées à des devises traditionnelles comme le dollar ou l’euro sont devenus un point clé. Les Émirats arabes unis, par exemple, autorisent les stablecoins pegés au dollar, mais exigent des émetteurs une garantie en réserves 100 % et une licence de la FSRA. En Arabie Saoudite, la SAMA impose des audits annuels et interdit les cryptos non régulées sur les plateformes locales. Le Qatar, un autre membre du GCC avec une politique crypto très stricte, n’autorise pas encore les échanges publics, mais teste activement les CBDC (monnaies numériques de banque centrale).
Les entreprises qui veulent opérer ici doivent comprendre que la réglementation crypto GCC n’est pas une simple formalité — c’est une condition de survie. Un échange qui ignore les exigences locales risque d’être bloqué, ses fondateurs poursuivis, ou ses clients privés de retraits. Les airdrops, les staking et les tokens non sécurisés (comme ORCL ou EDOG) sont souvent classés comme hautement risqués, voire illégaux, selon les pays. Même les projets liés à la blockchain énergie ou aux tokens d’or comme GLDX doivent se conformer aux règles de transparence et de KYC.
Si vous suivez les marchés crypto en dehors du Moyen-Orient, vous allez être surpris par la vitesse de changement ici. Alors que l’Europe attend encore des détails sur MiCA, les Émirats ont déjà lancé des licences pour les plateformes décentralisées. L’Arabie Saoudite a autorisé les ETF Bitcoin en 2024, et le Bahreïn est devenu un hub pour les fintechs régulées. Ce n’est pas un monde où tout est permis — c’est un monde où les règles sont claires, mais rigides. Ce que vous allez trouver ici, c’est une sélection d’articles qui décryptent ces règles, montrent comment elles impactent les investisseurs, et vous aident à éviter les pièges légaux. Pas de théorie vague. Juste des faits, des exemples réels, et ce que vous devez faire maintenant.
Le Koweït a interdit complètement les cryptomonnaies, de l'investissement au minage, en passant par les paiements. Une des réglementations les plus strictes au monde, soutenue par plusieurs agences gouvernementales et appliquée avec fermeté.
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